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Le fact-cheking à l’épreuve de la post-vérité

Samuel Laurent, responsable des Décodeurs du Monde, décrit dans un long billet la passe d'armes échangée avec plusieurs journalistes. En cause : le post d'un ingénieur automobile accusant les Décodeurs de désinformation.

Domaine public

Il y a matière à réfléchir sur ce qu'on a fraîchement nommé la "post-vérité", et qui trouve une nouvelle illustration avec ce cas d'école. Le fonctionnement est toujours le même : on ne partage que ce qui conforte notre opinion pour disqualifier tout ce qui va à son encontre. Et cela vaut aussi pour les faits sourcés...

Quand on aime pas les Décodeurs, cela revient à prendre la première attaque à leur encontre comme parole d'évangile.Et cela vaut aussi pour des journalistes...

D'où vient cette grogne envers de simples sourçages ? Le responsable des Décodeurs avance une explication.

"Qu’elles viennent de la gauche de la gauche, de la droite de la droite ou d’estimés confrères, cette colère contre nous est finalement la même : dans un monde sans faits, il faut taper d’abord sur ceux qui continuent à les mettre au centre du jeu. Et cette diabolisation, qui est le lot des journalistes, est amplifiée par d’autres journalistes, éditorialistes ou directeurs de rédaction, qui en oublient même de soutenir leur propre métier."

Ça promet pour la prochaine présidentielle.

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