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Datawrapper est l’un des outils de datajournalisme les plus performants du moment. Son utilisation est particulièrement simple : une fois vos données proprement rangées dans un tableau, vous les copiez-collez dans Datawrapper puis choisissez le type de graphique (camembert, histogrammes et autres formats interactifs).

Lancé en mai 2012 après quelques mois en phase de test, Datawrapper propose depuis cet été une version améliorée, la version 1.5. Outre de nouvelles possibilités de personnalisation, l’avancée est surtout technique : désormais, vous pouvez créer et modifier des graphiques en temps réel, en fonction des données que vous envoyez à l’outil.

Nicolas Kayser-Bril, journaliste français installé à Berlin pour, notamment, participer au développement de Datawrapper, répond à trois questions sur cet outil.

Qui utilise Datawrapper, pour en faire quoi ?

Environ 300 rédactions publient des graphes avec Datawrapper, depuis le Sydney Morning Herald au sud jusqu'au Helsingin Sanomat au nord. Datawrapper permet à tous les journalistes de publier des graphes facilement et correctement. Facilement: Les équipes "data" et les infographistes sont libérés des tâches les plus répétitives (i.e. intégrer un graphe en bâtons dans un article) et peuvent se concentrer sur les projets plus complexes. Correctement: Datawrapper est suffisamment sobre pour éviter qu'un journaliste débutant dans l'infographie interactive ne transforme un article en page MySpace en collant bout-à-bout des graphes aux couleurs criardes.

Une réalisation dont vous êtes particulièrement fiers ?

Le boulot du Guardian, qui utilise régulièrement Datawrapper pour raconter une histoire complexe avec une série de graphes. Comme ici, un résumé du Royaume-Uni sous Thatcher:

Un conseil pour commencer avec Datawrapper ?

Aller sur datawrapper.de, charger les données et cliquer sur "continuer" 🙂 C'est tout.

En cas de soucis, tweeter à @jplusplus_fr !

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