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Storify est l’un des premiers service de curation à avoir donné du sens au web social en permettant la rédaction d’articles “avec de vrais morceaux de web dedans” en provenance de Twitter, Facebook, YouTube ou Instagram pour n’en citer que quelques uns. Son rachat par Livefyre, un système de commentaires intégrant des fonctionnalités sociales très avancées (notamment via son StreamHub à destination des marques), constitue un tournant pour la startup américano-belge.

Depuis sa sortie de version beta, en 2011, Storify a réussi le tour de force de rassembler une base impressionnante d’utilisateurs, et non des moindres. La quasi totalité des grands médias dans le monde ainsi que bon nombre de marques et d’institutions (comme la Maison Blanche) l’utilisent en effet quotidiennement pour “raconter des histoires”, alliant facilité d’utilisation pour les rédacteurs (le “drag and drop” des éléments est tout simplement bluffant) et une reconnaissance pour les internautes puisque leurs tweets, photos et vidéos sont bien exposés tout en étant clairement sourcés et cliquables “en profondeur”.

Les fondateurs, Burt Herman et Xavier Damman, assurent que le rachat n’aura pas d’impact direct pour les utilisateurs de l’offre  gratuite de Storify. Les journalistes pourront donc, jusqu’à nouvel ordre, continuer à créer des “stories” et à les “embedder” (faudrait-il dire “encapsuler”) sur leurs sites. Il faut noter que la version embedd “HTML ready”, favorisant le référencement, fait partie des fonctions payantes et sera intégrée à l’offre Livefyre.

Reste à voir si les gros utilisateurs de Storify suivront le mouvement et ne se tourneront pas vers des solutions alternatives —comme le plugin Media Center développé par WordPress— qui permettent également l’intégration dans les articles d’éléments “sociaux”, avec l’avantage d’une intégration “à  l’unité” et non de la “story” complète comme l’impose l’offre gratuite de Storify.

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